Jean Eugène Philippe Koch appelé Philippe,  fut élevé en grande partie à « La Vignette » à Pouilly / Meuse du fait de l’expulsion de sa mère Marie Koch du Château d’Avize et des fréquents voyages d’affaires de son père Gustave à Londres.  Il acquit ainsi un goût prononcé pour la pêche, la chasse et les animaux.

Il y fut instruit par des précepteurs et des jeunes filles au pair jusqu’à son adolescence. Il avait une grande affection pour son père avec qui il correspondait, mais également pour la famille La Marle. Il s’intéressait beaucoup aux animaux , autant au gibier qu’à son élevage de pigeons.

Il alla en 1887 à Saint-Joseph chez les Jésuites de Reims , puis termina ses études secondaires à l’école Sainte-Croix de Neuilly , habitant un appartement de la Société Koch situé au 34 rue Saint-Didier prés du Trocadéro  .

Il y passa son baccalauréat, ayant Darlu ( le fondateur de La Baule ) comme ami, et la femme de ce dernier Jeanne Darlu resta toujours amie avec Marie Koch.

Il revint habiter Avize au 35 rue des Carmes, (puisque Gustave avait quitté la maison paternelle au profit d’Eugène et que Marie La Marle avait accepté de revenir), cultivant l’anglais et l’allemand qu’il parlait couramment.

En 1895, il fut exempté par tirage au sort , du service militaire, et accompagna ses parents dans leurs nombreux déplacements, secondant son père, mais préférant plutôt suivre sa mère dans les villes d’eaux comme Pau ou Arcachon,  très préoccupé par ses conquêtes féminines.

A 29 ans, après la mort de son père , malgré la régression de la société Koch, il n’en demeurait pas moins un parti intéressant. Fougueux , 1,72 m, les yeux gris-vert , il avait été fiancé maintes et maintes fois. Il a eu l’occasion d’épouser une demoiselle Mercier, mais il a finalement refusé, ne la trouvant pas suffisamment à son goût.

 Malgré les efforts de sa mère pour lui choisir le meilleur parti lorsqu’ils descendaient dans les hôtels, Philippe songeait surtout à s’amuser et à danser, il était charmant mais désinvolte.

Au mois de Juin 1904, Philippe alla avec sa mère suivre une cure à l’établissement hydrothérapique Schoenbrunn en Suisse, près de Zoug.

Il y rencontra une jeune française de 10 ans de moins que lui; Marguerite Thibault, avec laquelle il correspondit par la suite,  fille d’un fonctionnaire du Ministère de l’agriculture, et indissociable de sa tante Mlle Marie Thibault .

En Octobre 1904 , il fut à nouveau question de nombreux partis pour Philippe .Il fit alors connaissance avec une demoiselle Félicité Baye dotée seulement de 200.000 Francs, alors que lui en avait plus du double, qui lui plaisait beaucoup, puis une amie proposa aussi de lui présenter les filles Bezuchet (?), le vicomte de Saint-Belin, relancé par Marie koch, contacta de son coté quelques unes de ses relations dont un médecin ayant des filles à marier possèdant des dotes d’au moins 100.000 Francs.

Mais dès 1905, il s’installa à Paris et revit quotidiennement Marguerite Thibault, au grand dame de sa mère l’ayant pourtant tenu sous sa coupe depuis 30 ans. Marie Koch vit alors à cette Marguerite Thibault tous les défauts, elle s’en prit à tous les Thibault  qu’elle accusa de vouloir accaparer la fortune de son fils et le ruiner, ce qui fit beaucoup souffrir Philippe.